Origaphyt : une synergie de composants naturels pour la sphère ORL

L’origan, panacée de la Méditerranée

L’origan, qu’on appelle aussi la marjolaine sauvage, est une herbacée vivace qui est le composant principal de l’Origaphyt. Il est originaire de la Méditerranée où ses propriétés médicinales sont connues et utilisées depuis l’Antiquité. Il doit son efficacité fongicide et bactéricide à sa haute teneur en composés phénoliques, et plus particulièrement au carvacrol, un phénol très efficace contre la contamination bactérienne.

L’origan à l’état sauvage pousse sur des terrains caillouteux et calcaires, c’est-à-dire riches en minéraux, auxquels il doit ses vertus nutritionnelles et thérapeutiques.

Il a une odeur forte et un goût épicé, presque amer, très caractéristiques. Ses feuilles sont remplies d’une huile qui représente environ deux pour cent du poids de la plante sèche et peut être extraite par distillation lorsqu’on sèche les feuilles. Cette huile peut se conserver sur une longue période sans rancir.

L’origan contient une diversité et une densité minérales sans égales dans le règne végétal. Ses minéraux sont très nombreux. Par exemple, parmi les plus importants : le calcium, le magnésium, le fer, le phosphore, le cuivre, le zinc, le bore, le potassium et le manganèse qui en font une des sources de minéraux les plus riches parmi les plantes.

Par exemple, à poids égal, il contient plus de calcium que le fromage, les légumes verts, le saumon, les sardines, et seize fois plus que le lait ! Un complément alimentaire à base d’origan est donc un concentré naturel de calcium.

Sa teneur en fer est encore plus impressionnante : 100 g de plante contiennent 50 mg de fer à l’état organique. Il est répertorié comme l’une des huit sources alimentaires les plus riches en fer, bien avant le foie animal, la viande rouge et les œufs. C’est d’autant plus intéressant que le type de fer à l’état naturel, celui qu’on retrouve dans les plantes et en particulier l’origan, ne présente aucune toxicité et convient à la consommation des hommes et des femmes de tous âges.

Il fait partie de ses vingt sources alimentaires les plus importantes de magnésium et en contient une quantité intéressante, qui dans l’organisme contribue au métabolisme du calcium. Le magnésium est un minéral essentiel à de nombreuses fonctions, depuis la formation osseuse jusqu’à la synthèse des protéines.

L’origan offre aussi une quantité impressionnante de zinc (4 mg pour 100 grammes) dont la carence concerne de plus en plus de personnes et peut conduire, entre autres, à des troubles de l’attention.

Il contient également du cuivre (jusqu’à 1 mg pour 100 g), une quantité intéressante car ce minéral est difficile à trouver dans la chaîne alimentaire. De plus, le cuivre contenu dans l’origan est très biodisponible et facile à absorber par l’organisme.

Enfin, l’origan contient du potassium en grande quantité (1,7 g pour 100 g de plante) et qui est facile à absorber, donc idéal pour suppléer aux carences.

Pour ce qui concerne les vitamines, les études sont moins avancées, mais on sait que l’origan contient autant de niacine (B3) que la viande bœuf, le riz et le blé complet, ainsi que du bêtacarotène (précurseur de la vitamine A), des vitamines C, E et K, de la riboflavine (B2) et de la thiamine (B1).

L’origan est aussi une bonne source de flavonoïdes qui possèdent des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antidouleur. On pense que certains types de flavonoïdes peuvent même aider à combattre le cancer et aider le corps à éliminer les cellules cancéreuses.

Grâce à toute cette richesse, l’origan a un potentiel reconnu en tant qu’antioxydant efficace, mais aussi de précieuses propriétés antimicrobiennes, antifongiques et anticancérigènes.

La composition de l’origan

L’huile de l’origan contient des centaines de composants. La plupart sont classés en quatre grandes catégories.

Les phénols, des composés chimiques aromatiques présents dans de nombreuses plantes. Les principaux contenus dans l’origan sont le carvacrol et le thymol, deux puissants antiseptiques naturels. Comme tous les phénols, ils agissent par un effet caustique sur les tissus, qui explique l’action destructive de l’origan sur les microbes, ainsi que les cellules cancéreuses. Ils ont aussi une action antioxydante.

Les terpènes, des hydrates de carbone à longue chaîne moléculaire qu’on trouve dans beaucoup d’huiles végétales. Ils sont hautement solubles dans la graisse, c’est-à-dire qu’ils y pénètrent facilement, y compris à travers les membranes riches en lipides des cellules vivantes. Ce sont de puissants antiseptiques, antiviraux et anti-inflammatoires. L’huile d’origan contient des douzaines de terpènes parmi lesquels le pinène, le bisabolène, le caryophyllène, le cymène et le terpinène.

Des types d’alcool à grosses molécules contenus dans l’huile de l’origan et qui n’ont aucun effet toxique. On les appelle alcools à chaîne longue et ils ont une utilité thérapeutique assez efficace en tant qu’antiseptiques, et surtout en tant qu’antiviraux. Les alcools à chaîne longue de l’origan sont le linalol et le bornéol.

Enfin, les esters contenus en grande quantité dans l’huile d’origan : l’acétate de géranyl et l’acétate de linalyl, qui sont connus pour leurs propriétés antifongiques. Ils offrent aussi un léger effet sédatif et relaxant et favorisent la circulation du sang à travers le corps.

Le cumin noir, multifonction

C’est une herbacée annuelle qui, depuis des siècles, est une épice traditionnelle de la médecine ayurvédique (Inde). Les peuples de l’Antiquité utilisaient ses graines dans leur alimentation, pour stimuler l’appétit et donner du goût aux plats, mais aussi comme médicament pour traiter principalement la sphère digestive, et en particulier pour lutter contre le ballonnement. C’est de ses graines dures et noires, composées de lipides, de glucides, de protides, d’acides aminés, d’éléments minéraux et de vitamines, qu’on extrait son huile. Et la valeur de cette huile dépend de la qualité des graines, qui dépend elle-même de leurs conditions de culture liées au sol, au climat, à leur maturité, à leur mode de récolte, à leur sélection, à leurs conditions d’extraction, puis de conditionnement et de conservation.

Des études récentes ont aussi découvert que le cumin noir (ou nigelle) était antiseptique, anti-inflammatoire, et luttait contre les rhumes, les grippes et les fortes fièvres.

La composition du cumin

Son composant le plus actif est la thymoquinone qui a été étudiée dès les années 1960, et auquel on a trouvé des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires (elle renforce le système immunitaire), antibactériennes et antidouleur.

Des études ont démontré qu’elle pouvait, entre autres, atténuer la rhinite allergique, et même réduire la sévérité des crises d’asthme. Elle a aussi une action sur le système respiratoire (protection du tissu pulmo­naire, propriétés antiasthmatiques…).

Le cumin est une plante remarquable par sa concen­tration en minéraux.

C’est une des plantes les plus riches en calcium (934 mg/100 g) qui se fixe bien dans les os grâce aux phytoœstrogènes qu’il contient aussi.

Il contient une bonne quantité de phosphore (499 mg/100 g), essentiel, entre autres, au bon fonctionnement des cellules nerveuses et indispensable au dynamisme musculaire et cérébral.

Il est riche également en magnésium (366 mg/100 g), qui est essentiel, entre autres, au bon fonctionnement du système digestif, ce qui est une des propriétés les plus intéressantes du cumin.

Il contient une intéressante quantité du fer (66,4 mg/100 g) qui est essentiel, entre autres, au transport de l’oxygène dans tout l’organisme.

On y trouve aussi du manganèse (3,33 mg/100 g) qui intervient dans le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, dans la production d’insuline et un grand nombre de réactions enzymatiques.

La graine de cumin est riche également en bêtacarotène (0,8 mg/100 g), précurseur de la vitamine A, qui est un antioxydant et qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire. Mais aussi en flavonoïdes, en tanins, en mucilages et en vitamines B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B6 (pyridoxine), B9 (acide folique), PP, C, K, etc.

La sauge, une panacée

L’origine du mot sauge vient du latin salvare qui veut dire « sauver, guérir ». Elle a une saveur aromatique puissante et un peu épicée, agréable en infusion. Depuis l’Antiquité elle est reconnue pour ses nombreuses vertus : digestion, purification, santé de la peau et fertilité. Aujourd’hui, on a étudié et utilisé ses propriétés antiseptiques, antioxydantes, toniques (digestion), antispasmodiques, antibactériennes et microbiennes, antisudorales.

On a constaté ses effets sur la digestion, les brûlures d’estomac et les ballonnements, dans le traitement des inflammations et des infections de la bouche comme les stomatites (inflam­mations de la bouche), de la gorge et du nez, les gingivites et les pharyngites, ainsi que la transpiration excessive. Elle est toujours un symbole de force et de santé.

La composition de la sauge

Les substances actives de la sauge sont des flavonoïdes (composés antioxydants), des diterpènes antimicrobiens et anti-inflammatoires (salviol, carnosol, picrosalvine, rosmanol…), des triterpènes antidiabétiques (acides ursolique, oléanique…), des acides phénoliques antioxy­dants (acide chlorogénique, rosmarinique…), des tanins antimicrobiens et antiviraux, et des essences antiseptiques et antivirales dont le pinène, le camphre et les thuyones, ainsi que des acides, de la résine, du mucilage, des sels, des vitamines (en particulier la vitamine K), des œstrogènes et des acides aminés (asparagine).

Le gingembre, antioxydant naturel

La racine de gingembre bénéficie d’une teneur exceptionnelle en nutriments, ce qui en fait un excellent aliment, très peu calorique. Mais elle a aussi des propriétés médicinales : un grand pouvoir antioxydant, des vertus anti-inflammatoires, des qualités cardiovasculaires et la capacité de soulager les troubles digestifs. Chez l’homme, quelques études ont montré que la consommation de gingembre frais donnait des résultats prometteurs pour diminuer les douleurs de l’arthrite.

La composition du gingembre

Le gingembre frais est très riche en glucides et en fibres. Il est une source importante de vitamine B9, ainsi que de vitamines C, E, A, B1, B2, B3, B5 et B6, en plus faibles quantités. Son rhizome se distingue par sa teneur en sels minéraux et oligo-éléments comme le calcium, l’iode, le magnésium, le phosphore, le sodium, le zinc et le fer.

Le gingembre est une excellente source de manganèse qui agit en tant que cofacteur d’enzymes facilitant plusieurs processus métaboliques. Et il joue également un rôle dans la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Il contient de bonnes quantités de potassium qui joue un rôle dans la circulation du sang et contre l’hypertension

Cru, le gingembre est aussi une source de cuivre qui est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et de la protéine collagène servant à construire et à réparer les tissus de l’organisme. Ce cuivre appartient également à plusieurs enzymes du gingembre qui contribuent elles aussi à défendre le corps contre les radicaux libres.

Son rhizome contient une quarantaine de composés antioxydants. Les principaux composés phénoliques actifs qui lui donnent son goût piquant sont le (6)-gingérol et le (10)-gingérol qui ont aussi d’excellentes propriétés anti-inflammatoires (bronchite, toux…) et antioxydantes, ainsi qu’un potentiel anticancer démontré in vitro.

Il contient enfin bien d’autres composés chimiques comme de l’huile (oléorésine), de l’amidon, de l’acide ginger sulfonique, des monoterpènes (puissants antiseptiques et désinfectants), des sesquiterpènes (antimicrobiens)…

Guide soufre organique

La cannelle, l’amie de l’immunité

L’écorce de cannelle à des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, bactéricides, antivirales, antipa­rasitaires et antiseptiques. Elle est très efficace pour soigner tous les maux courants de l’hiver : le rhume, la toux, la grippe et les autres virus. Et grâce à ses propriétés antioxydantes et sa forte teneur en minéraux et en vitamines, elle contribue à renforcer le système immunitaire, et elle agit contre les virus et les microbes.

Il a aussi été démontré que la cannelle améliorait le syndrome métabolique associé à une résistance à l’insuline, à une élévation du glucose et des lipides, à une inflammation, à une diminution de l’activité antioxydante, à une augmentation de la prise de poids et à une glycation accrue des protéines. De plus, elle atténue les facteurs associés à la maladie d’Alzheimer et aux accidents ischémiques cérébraux en bloquant le gonflement des cellules. De plus, les compo­sants de la cannelle contrôlent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins associée à la prolifération des cellules cancéreuses. Ses composants peuvent jouer un rôle important dans l’atténuation et la prévention des signes et des symptômes du syndrome métabolique, du diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et des maladies connexes.

La composition de la cannelle

Son écorce est composée de deux éléments antioxydants, des proanthocyanidines (PAC), des antioxydants qui ont un fort pouvoir protecteur sur l’organisme, et le cinnamaldéhyde qui a des propriétés anti-inflammatoires, antivirales, antibactériennes et antifongiques. Elle contient aussi une des sources les plus élevées au monde de tanins qui permettent de resserrer les tissus.

La cannelle est aussi une bonne source de manganèse et contient un peu de fer, deux oligo-éléments qui sont indispensables au fonctionnement du système immunitaire.


 

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